Avril 2022
Préserver et augmenter la biodiversité forestière pour aider la forêt à faire face au stress que lui impose le réchauffement climatique est devenu un impératif. Les forestiers en sont conscients et s’y attachent.
Ainsi, certains arbres présentent des particularités morphologiques telles que cavité, cime morte, écorce décollée ou balai de sorcière qui abritent de nombreuses espèces d’animaux, de plantes, de champignons et de lichens indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème forestier. En effet, ils pollinisent les arbres, disséminent leurs graines, régulent les espèces à forte variation de population ou recyclent les nutriments contenus dans le bois mort.
Ces arbres appelés « arbres -habitats » sont de réels milieux de vie, différents selon les essences feuillus ou résineux, qu’il y a lieu d’appréhender et de préserver notamment au moment du martelage et d’interventions forestières afin de préserver la biodiversité et donc de développer les capacités de résilience de la forêt.
Le maintien de la biodiversité, et des arbres habitats, qui n’en est qu’un des points, entre dans la protection des milieux forestiers dont la capacité à retenir le carbone et donc à participer à une économie décarbonée n’est plus à démontrer.
La multifonctionnalité de la foret étant devenue la règle, tous les acteurs ou amateurs de ces milieux devraient être respects et vigilants au maintien de cette biodiversité précieuse et à la fois fragile.
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