Cours des bois : prime à la qualité pour les feuillus, tassement pour les résineux

On observe un tassement significatif du cours des résineux et de la trituration, tandis que les feuillus de qualité font la course en tête. Globalement les cours restent attractifs, même si la situation est très fragile.

Floréal n°103

On observe un tassement significatif du cours des résineux et de la trituration, tandis que les feuillus de qualité font la course en tête. Globalement les cours restent attractifs, même si la situation est très fragile.

Résineux :

Le marché intérieur de la construction reste très morose ayant un effet direct sur le marché du bois, charpentes en particulier. Une diminution des importations en provenance d’Allemagne et des Pays Scandinaves vient atténuer cette situation, mais on observe néanmoins un tassement des prix (au moins 7 €/m3 depuis le début de l’année).

Sapin-Epicéa :

Prix moyens sur pied : environ 45-50 €/m3 pour un arbre de 40 cm de diamètre et de qualité moyenne.

Trituration résineuse blanche :

12-13 €/stère sur pied

Feuillus :

Les volumes de bois de qualité mis sur le marché sont insuffisants et les prix du Chêne pour ces catégories s’envolent. Pour les qualités plus ordinaires, la tension est un peu moins forte, mais les prix se confortent. Le Hêtre reprend des couleurs, les prix deviennent acceptables et, en tout cas, la demande existe désormais.

La météo de 2015 a eu d’importantes répercussions sur les cours, à double titre : un temps sec a permis l’exploitation de bois dans de bonnes conditions, et par ailleurs, le climat doux a entraîné une sous-consommation de bois-énergie sous toutes ses formes (bûches, plaquettes, pellets) ; en conséquence, les stocks de bois-industrie sont importants, entraînant une baisse des cours.

Chêne qualité C : à partir de 90 €/m3 sur pied

Hêtre qualité moyenne (hors palette) : 40 €/m3 sur pied

Frêne : léger tassement, mais minimum de 50 €/m3 sur pied

Trituration feuillue : 13 €/tonne

Bois-énergie : prix très variables selon les conditions de chantier.

Nous rappelons qu’il ne s’agit que de valeurs très indicatives, ne tenant pas compte des contraintes particulières d’exploitation.

Didier Daclin, Vice-président CRPF - Philippe Laden - CRPF