En savoir plus sur le métier de sylviculteur

Le sylviculteur ou parfois ouvrier forestier est la personne qui cultive la forêt. Il met en œuvre chacune des opérations sylvicoles dans le respect des règles sanitaires et de sécurité pour produire et améliorer la qualité des arbres, tout en protégeant l’environnement.

Véritable technicien, il intervient de la préparation du sol à la récolte du bois.

Il doit préparer les sols et les plantations à l’aide d’un plantoir forestier ou avec une houe double forestière. Une fois le plant en place, c’est aussi lui qui installe les protections contre les dégâts de gibiers, tuteurs, gaines de protections, répulsif.

Grace à ses compétences en agronomie, c’est lui également qui sélectionne les tiges d’avenir. Ces tiges sont des tiges privilégiées qui, compte tenu de leurs singularités (essence, diamètre, hauteur) bénéficieront d’un entretien plus poussé. 

Une fois arrivées à une certaine hauteur, une taille plus régulière à l’aide de sécateur, coupe branche ou perche d’élagage, pour obtenir des fûts droits et sans nœud. Il procédera également à  une élimination progressive de la végétation concurrente à l’aide d’un croissant, d’un fauchon ou d’une débroussailleuse.

Le sylviculteur connait les différentes pathologies végétales et est capable de prendre la décision d’agir ou non. Il peut être amené à conduire et coordonner des travaux d’aménagement de la forêt, voies forestières, bornage.

Le métier de sylviculteur s’exerce au sein de forêts privées ou publiques ou encore en pépinière.

Dans sa carrière, sauf exception, le sylviculteur passe rarement de nombreuses fois dans une même parcelle. C’est pour cela que, 100 ans (selon l’essence et la région) plus tard, l’un de ses successeurs, viendra lui, avec son pied à coulisse, son carnet de cubage, sa bombe de peinture ou encore son marteau forestier, marteler (action de marquer les bois qui vont être coupés) puis prélever ces sujets qui auront été entretenus avec le plus grand soin.

 Il veillera pendant la phase de débardage à ce que les engins forestiers ne tassent pas le sol, qui se verra accueillir les générations futures d’arbres. En effet le passage à multiples reprises d’engins au même endroit, fait perdre au sol sa capacité de drainage et de rétention d’eau, empêchant les racines de se nourrir et par conséquent les arbres de pousser.