Décembre 2020
C’est généralement hors feuille que l’on effectue une partie des descriptions et inventaires de peuplements feuillus (sauf pour déterminer de façon précise les essences) : calcul de la surface terrière, repérage des bois de différentes catégories. La description d’un peuplement est un préliminaire indispensable à de nombreuses décisions en matière de gestion forestière : éclaircie, coupe, conversion d’un taillis en futaie régulière ou irrégulière…, ces opérations ne peuvent être lancées sans une bonne connaissance du peuplement. Sans compter bien sûr la vente ou l’achat d’une forêt, qui demande une expertise approfondie du bien.
Le marquage des coupes et l’estimation quantitative et qualitative des bois sont plus faciles à faire lorsque les arbres n’ont pas de feuilles, mais une approche estivale peut donner des informations sur la nature de l’arbre, par exemple pour les différentes essences de chênes. Vous pouvez dès maintenant marquer les coupes pour le printemps et même l’automne suivant. Un marquage « en réserve » indique les arbres à conserver, un marquage « en abandon » indique les arbres à couper.
L’élagage des résineux peut s’effectuer tout l’hiver. L’élagage s'effectue généralement après la première éclaircie, si possible uniquement sur les arbres d'avenir repérés après cette première intervention, en deux passages jusqu'à 5,5 m, avant que le peuplement atteigne 12 à 14 mètres de hauteur dominante.
Le débardage est une étape déterminante pour l’avenir du peuplement. Des dommages irréversibles peuvent être causés aux sols et aux chemins si le débardage a lieu sur un terrain détrempé. Les études scientifiques les plus récentes précisent peu à peu les connaissances dans ce domaine et les résultats sont très nets : la compaction des sols ralentit le développement des racines et peut empêcher l’installation de régénération. De plus, la restructuration d’un sol sans intervention humaine se compte en dizaines d’années, d’où l’importance de créer des cloisonnements qui permettent une bonne pénétration dans la parcelle mais surtout d’y concentrer le passage des engins d’exploitation.
Pour diminuer les risques d'attaques de chenilles défoliatrices dans votre jardin ou dans vos haies au printemps prochain, vous pouvez éliminer manuellement les nids de ces insectes :
– le bombyx cul-brun sur chêne : nids soyeux brun-gris à l’extrémité des branches ;
– le processionnaire du pin : nids soyeux blancs dans les branches.
Il faut décrocher les nids puis les brûler. Prenez garde, lors de la manipulation de ces nids, à vous munir de gants et de lunettes de protection : les poils urticants des chenilles, contenus dans les nids, provoquent des lésions cutanées et oculaires souvent très douloureuses qu'il convient de ne pas négliger !
REMONTER EN HAUT DE PAGE
Besoin
d’un avis,
d’un conseil ?