Septembre - Au fil des saisons

1. Traitement de la chenille

C’est le bon moment pour traiter la chenille processionnaire du pin, car une fois que l’on voit les nids (à partir de novembre), il est déjà trop tard pour agir. Mais attention, deux précautions sont nécessaires :

• ne traiter que si le peuplement a connu une attaque sévère (défoliation totale ou attaque combinée avec un autre facteur affaiblissant comme une sécheresse par exemple) de la chenille processionnaire l’année précédente. En effet, la processionnaire ne cause que rarement la mort de l’arbre, inutile donc d’engager des frais excessifs ;
• préférer la lutte biologique (qui introduit un parasite de la chenille) au traitement insecticide. Elle est tout aussi efficace et a un moindre impact sur l’environnement. Dans tous les cas, n’utilisez que des produits homologués forêt et faites appel à un spécialiste car il faut intervenir à un moment très précis pour que le traitement soit efficace. La chenille processionnaire est présente actuellement dans les trois quarts de la France, et elle continue à s’étendre vers le nord. Attention la chenille processionnaire du pin est urticante, utilisez une protection pour les mains et les yeux en cas de manipulation des nids et ne laissez pas les enfants s’en approcher. Reportez-vous également à la fiche « La processionnaire du pin » p. 27 du n° 491 de Forêts de France.

2. Travaux

Les ventes d’automne vont bientôt commencer. Les opérations de martelage s’effectuent une fois que le feuillage est tombé mais vous pouvez vous préparer dès maintenant : qui va effectuer le martelage ? Et la coupe ? N’hésitez pas à demander conseils aux organismes professionnels (syndicat, CRPF, coopérative) ou à votre gestionnaire proches de chez vous. Reportez-vous également à la fiche « Comment marteler en futaie irrégulière ? » p 34 du N°574 – juin 2014 de Forêts de France.

3. Préparer les plantations

Si vous prévoyez de planter cet automne, ce qui est recommandé sauf si votre terrain risque d’être engorgé d’eau cet hiver, profitez des mois de septembre et d’octobre pour préparer le terrain. Une bonne préparation faite soigneusement favorisera la reprise des plants avec une bonne croissance dès la première année. Cette préparation sera plus ou moins importante selon l’état de propreté de votre parcelle. Elle consistera à supprimer la végétation adventive présente sur les futures lignes de plantation et à écarter de celles-ci les rémanents existants. Dans certaines régions et dans des cas particuliers, à voir avec un professionnel, il peut être nécessaire d’envisager un travail du sol. Cette opération doit être conduite avec beaucoup d’attention et de discernement car mal fait ou fait de façon inutile elle peut induire plus d’effets négatifs que positifs (favoriser le développement d’une flore adventive nouvelle, l’inversion des horizons du sol).